vendredi 15 juin 2007

Les démocrates oublient les leçons du 11 septembre 2001


Pendant une année environ, les Républicains et les Démocrates ont été d'accord pour ce qui concerne la nécessité de poursuivre fermement la guerre contre la terreur.

Ce n'est plus le cas. Presque tous les postulants démocrates à la candidature à la Présidence et nombre d'autres démocrates de haut rang se sont, au cours de la période récente, déclarés opposés à la guerre et ont ajouté que les actions contre le terrorisme devraient être essentiellement des opérations de police.

Howard Dean répondait à un interlocuteur qui lui demandait si, pour le cas où Ben Laden serait arrêté, il devrait être condamné à mort: "J'ai toujours été hostile à l'idée de prononcer une condamnation avant que la culpabilité d'une personne ne soit été avérée. J'ai toujours eu, ancrée au plus profond de moi l'idée que même avec des gens comme Ben Laden, dont la culpabilité sera très probablement démontrée, nous devons nous efforcer, si nous prétendons occuper légitimement le pouvoir exécutif, de ne pas anticiper ce que seront les décisions d'un jury." (Quelques jours plus tard, face aux critiques soulevées par ses propos, Dean a infléchi sa position et a ajouté "Je suis un Américain, et je suis sûr qu'il aura ce qu'il mérite, à savoir la peine de mort").

Richard Gephardt: "Je n'ai jamais ressenti qu'il était inévitable que nous nous recourrions à la guerre".

John Kerry: Le président Bush s'est "précipité à tort vers la guerre".

George Soros: "La lutte contre le terrorisme ne peut être gagnée en utilisant la guerre... combattre le crime requiert une action de police, pas une action militaire".

William Sloan Coffin: Après le 11 septembre, le gouvernement américain aurait pu souhaiter "obtenir la justice, mais par la force du droit, pas par le droit de la force".

Si l'on veut pleinement évaluer la significations des positions proses par ces démocrates, il faut retourner un peu en arrière. La violence islamiste contre les Etats-Unis a commencé en 1979: le gouvernement américain, quel que soit le parti au pouvoir, a pendant 22 ans, tout fait pour réduire la menace islamique à sa dimension criminelle.

Parce que les preuves contre l'Iran n'auraient pu paraitre suffisantes devant une cour de justice, la destruction de l'ambassade américiane à Beyrouth en 1983, où il y eut 63 morts, n'a fait l'objet d'aucune mesure de représaille ou de condamnation. En 1998, la réponse à deux attaques d'ambassades américaines en Afrique, attaques qui ont fait 224 morts, a consisté à traquer les auteurs, à les faire comparaitre dans un tribunal à New York et à les mettre en prison. Aucune action n'a été menée aux fins de s'attaquer à la structure de commandement, aux institutions financières, au substrat culturel ou à l'idéologie politique qui avaient alimenté ces actes de violence.Puis est venu le onze septembre, et la compréhension par le pays entier du fait que nous n'étions pas confrontés seulement à des attaques criminelles, mais à une menace d'ordre militaire. George Bush a alors parlé d'une guerre contre le terrorisme: d'une guerre, pas d'une action de police.

Cette nouvelle politique a eu très vite de vastes implications. L' une d'entres elles a été le recours à l'armée pour détruire le régime des taliban. Une autre a été le vote du Patriot Act, qui a permis de briser la cloison étanche séparant jusque là les services de police des services de renseignement.

Le Patriot Act peut sembler être une mesure technique, mais il a nettement renforcé les capacités d'action américaines. Pendant des années, les services d'enquête de la police ont dû rechercher des informations que leurs collègues des renseignements avaient déjà. "C'était totalement ridicule", note Barry Carmody, un agent du FBI qui a travaillé sur les liens de Sami al-Arian avec le terrorisme. Le Patriot Act a été voté et tout a changé. "Maintenant nous pouvons utiliser un jeu de 52 cartes, pas seulement la moitié du jeu", dit Mr Carmody.
Nous avons découvert une quantité de choses incroyable", a déclaré Joe Navarro, un autre agent du FBI en parlant de la masse de nouvelles informations dont il disposait soudain. Il a décrit cette découverte comme l'un des "moments les plus stupéfiants" de sa carrière.
Voici deux mois, le ministre-adjoint de la défense Douglas Feith a souligné le contraste entre les politiques menées avant et après le 11 septembre de la façon suivante: repensez, a-t-il dit, à l'attentat contre le World Trade Center en 1993, à l'attaque contre les tours de Khobar en 1996, à celles menées contre les ambassades des Etats-Unis en Afrique en 1998, ou contre le USS Cole au large du Yemen en 2000. Quand ces attaques sont survenues, les officiels ont évité d'utiliser le mot "guerre". Leur réponse première a consisté à faire appel au FBI aux fins d'identifier les individus à rechercher. Avoir discerné dans le 11 septembre un acte de guerre nous a permis de nous écarter des façons de faire en vigueur. Cette idée a été celle du président Bush, et la sagesse de cette idée est attestée par le fait qu'elle semble rétrospectivement de l'ordre de l'évidence.Evidence pour un temps, oui. Aujourd'hui, des démocrates de haut rang rejettent cette idée et demandent que nous en revenions aux pratiques d'avant le 11 septembre.Agir en ce sens serait faire un immense pas en arrière. Le nouveau type de guerre dans lequel nous sommes inclut des actes criminels c'est certain, mais ce n'en est pas moins une guerre. Désapprendre la douloureuse leçon du 11 septembre serait une bonne façon de commencer à perdre la guerre.

Alors, on 2008, votez tous Républicain, votez John Warren.

samedi 9 juin 2007

5ème clip de campagne " First Choice "

I'M JOHN WARREN
AND
I APPROUVE THIS MESSAGE TOO

mercredi 6 juin 2007

4ème clip de campagne " Defend our Nation "

1er meeting à New York City


(Standing Ovation…) Mes chers amis,

Avant toute chose, merci à toutes et tous d'être venus si nombreux à mon premier meeting de campagne. Je veux aussi remercier le maire de cette grande ville de New York, Mr Michael Bloomberg, que j’ai soutenu en 2002 pour la mairie de New York, et qui me soutien à son tour. Cette ville de New York, qui est aux yeux du monde entier, synonyme de liberté et du rêve américain. Voila pourquoi, ce lieu est si important à mes yeux.
(Applause.)

C’est donc, ici, à New York, que j’ai voulu tenir ma première réunion publique.
C’est ici, que j’ai voulu être ce soir, avec vous tous, rassemblé, pour engager ce dialogue que je veux nouer avec tous le Peuple Américain.
(Applause.)

Ici, sur cette terre de la côte-est, où l’expansion économique de New York a été rendue possible par sa situation géographique exceptionnelle. Établies sur un port naturel au débouché de l’Hudson, les activités portuaires ont induit le développement industriel de la métropole. L’industrie textile se développa tout au long du XIXe siècle avec l’arrivée des migrants d’Europe centrale et orientale.

Vers 1900, New York est la ville industrielle la plus importante de notre grande Nation, les Etats-Unis d’Amérique, notamment grâce à son secteur bancaire et aux industries lourdes implantées dans le New Jersey.

Puis arriva la crise des années 1960-1970 qui a engendré des friches industrielles dans le Bronx et le Queens. Pendant cette période, les usines ferment à cause de la concurrence internationale, déménagent ou se délocalisent à l’étranger.

Ainsi, le chantier naval de Navy Yard ferme ses portes en 1966. Entre 1953 et 1992, New York perd quelque 700 000 emplois industriel. Au] milieu des années 1970, la désindustrialisation et le déclin démographique poussent la ville au bord de la faillite.

Depuis les années 1990, plusieurs opérations de réhabilitation ont été menées dans plusieurs quartiers de la Grosse Pomme. Plusieurs zones industrialo-portuaires sont reconverties en lofts et en ateliers d’artistes.

C’est aussi ici, à New York, qu’ont eu lieu les attentats perpétrés contre les Etats-Unis d’Amérique, maintenant inscrits dans la mémoire collective, le mardi 11 septembre 2001 est une date qui a marquée à tout jamais l’histoire du monde, de notre Pays et de ce début du XXIe siècle. Les médias, notamment télévisuels, ont contribué à façonner ce dramatique événement. Les images de destruction diffusées en direct, montrées et remontrées, ont provoqué un choc.

Ce mardi 11 septembre 2001, notre Nation est entrée en guerre. Cette guerre combat le terrorisme, la terreur et l’oppression, n’importe où elle se trouvera, nous le combattrons, ensemble. Le terrorisme, nous devons lui rendre coup sur coup, le frapper là où ça fait mal. N’oublions jamais cette journée là, où nous avons perdu 2 985 de nos fils, de nos filles, de nos mères, de nos pères ou de nos amis.
(Applause.)

Je voulais aussi, vous raconter une histoire, celle de la veuve d´un pompier de New York qui malgré la barbarie des terroristes, pardonne aux assassins de son mari.Mme Jean Palombo élève désormais seules ses enfants.

"Pardonne-leur. Ils ne savent pas ce qu'ils ont fait". Ce sont ses paroles, celles que Mme Jean Palombo a prononcées après la mort de son mari, Frank Palombo, l'un des 343 pompiers héroïques qui ont perdu la vie dans l'attentat du World Trade Center, le 11 septembre 2001, à New York.Jean épousa Frank Palombo en 1982. Elle a 41 ans. Son mari en avait 46. Elle reste seule avec leurs dix enfants. L'aîné a 15 ans, la dernière, un an. Frank appartenait à la paroisse de San Columbano, à New York, et faisait partie du Mouvement Néocathécuménal."Le 11 septembre je me suis réveillée avec une sensation étrange car je croyais que j'étais enceinte, raconte Jean dans une interview accordée à l'hebdomadaire italien "Tempi". J'ai dit à Frank: "Je ne peux pas, encore, si tôt. Je vais devenir folle". Frank m'a répondu: "Ne t'en fais pas pour cela… Mais à propos. Comment est-ce qu'on va l'appeler? Je me suis mise à rire. Il savait toujours comment me faire rire…".Après avoir conduit les enfants à l'école elle a entendu comme un bruit de tonnerre et très vite, des rumeurs sur le premier avion qui s'était écrasé contre l'une des Tours."J'ai très vite appris dans mon mariage, que la femme d'un pompier ne doit jamais regarder la télé quand son mari travaille sur le lieu d'une catastrophe et c'est ce que j'ai fait. Mais le soir j'ai compris qu'il s'était passé quelque chose parce qu'il n'avait pas appelé et personne ne savait où était son équipe", raconte-t-elle."A minuit, nous avons appris qu'ils s'étaient dispersés. Quelques jours plus tard, j'ai su que je n'étais pas enceinte", déclare-t-elle. Au micro de "Radio Vatican", elle précise: "Je me souviens de lui avoir dit au revoir et de l'avoir embrassé, ce matin-là. Je me souviens de m'être sentie en communion avec lui. Puis je me souviens d'un bruit très fort, comme un bruit de tonnerre. Plus tard j'ai su qu'il s'agissait d'un avion et j'ai pensé: qu'est-ce qui se passe dans le contrôle du trafic aérien? Puis j'ai entendu parler du deuxième avion. Je savais que Frank était au travail et qu'il serait allé au World Trade Center. J'ai espéré longtemps qu'il reviendrait et qu'il se trouvait là où arrivait l'air. J'espérais parce que s'il y avait quelqu'un qui pouvait survivre, c'était Frank. Mais quand je suis allée à ground zero" et que j'ai vu les tours… j'ai dit: "il est mort". J'ai commencé à comprendre. Je suis rentrée à la maison et je l'ai dit aux enfants, mais je crois qu'ils le savaient déjà. Moi j'avais dû le voir pour le croire".La vie de Jean et Frank n'a pas toujours été facile. "Il y a dix-sept ans, raconte Jean à l'hebdomadaire "Tempi", j'avais quitté l'Eglise. Je ne voulais pas d'enfants. Mon mariage se désintégrait peu à peu. Frank m'invita un jour à entendre quelques catéchèses. Je lui répondis: "Ce sera la dernière chose que je ferai dans l'Eglise catholique"."Ce soir-là j'ai vu le christianisme à travers un couple itinérant qui attendait son quatrième enfant. Ils avaient tout laissé: leur maison, leur carrière, leur pays, pour annoncer l'Evangile. Je me suis dit: Dieu m'aime tant qu'il a donné à quelqu'un ce désir pour que je puisse entendre la Bonne Nouvelle".
(Applause.)

"J'ai compris tout de suite que je n'avais pas cet amour, ni même pour mon mari. Tout de suite après, j'ai entendu, dans une catéchèse, de la bouche du catéchiste Joseph: "Tu crois peut-être que Dieu est un monstre, pour ne pas le laisser faire sa volonté dans ta vie…". La vie s'est ouverte devant moi et aujourd'hui, avec dix enfants, je peux dire que Dieu connaissait les désirs de mon coeur". (Applause.)

A une question concernant la mort de son mari elle répond: "Le Seigneur me l'a donné, le Seigneur me l'a repris. Béni soit le Seigneur. Je crois que Dieu travaille pour le bien de ceux qui l'aiment. Cet événement a été un grand mal. Mais l'amour de Dieu est plus grand que ce mal. Lorsque je pense aux terroristes, je ne peux que dire: "Père, pardonne-leur. Ils ne savent pas ce qu'ils ont fait"."Frank me manque terriblement et je pleure beaucoup, reconnaît Jean. Mais je sais qu'il continuera à nous aider du Ciel. Je demande une plus grande intimité avec le Christ car je suis sûre qu'elle portera des fruits aussi beaux que ceux qu'a porté mon intimité avec Frank"."Frank, conclut-elle, a transmis la foi aux enfants et ils me consolent souvent avec une parole. Les enfants sont heureux d'avoir le père qu'ils ont, mais c'est dur de ne pas pouvoir jouer avec lui, prier avec lui, apprendre avec lui, être avec lui. J'ai peur, mais je m'accroche au Seigneur. Nous continuerons, dans l'Eglise, à faire la volonté de Dieu". (Standing Ovation…)

[…] C’est un témoignage très émouvant, que je souhaitais vivement vous faire partager cette après-midi.
(Standing Ovation…)

Je voulais vous dire aussi que les Etats-Unis d’Amérique doivent montrer à tous les hommes qu’avec un peu d’intelligence, de cœur et de courage on peut déjouer le destin.

Notre Nation doit dépasser ses clivages, surmonter ses divisions pour vaincre ses doutes, pour se hisser de nouveau à la hauteur de ce que tant d’hommes dans le monde attendent d’elle, pour faire revivre son idéal d’humanisme.

Cet humanisme, je voudrais qu’il soit le principe même de notre politique. Je voudrais qu’il vive à l’école, je voudrais qu’il vive dans notre société, dans l’économie, dans la culture, dans le droit, dans notre rapport à la nature, dans notre rapport aux autres, dans notre diplomatie.

Mes chers Compatriotes, mes chers amis, tous ensemble, si vous le voulez, forts de nos valeurs, forts de notre histoire, une fois encore nous nous relèverons et nous éclairerons pour tous les hommes le chemin de l’avenir.

Thank you all !!
May God Bless you
And
May God Bless America !
(Standing Ovation…)