samedi 8 septembre 2007

Meeting à Des Moines (Iowa) de John Warren


Mes Chers amis,

Merci d’être venus si nombreux ce soir. Merci de votre présence qui me donne la force, l’énergie d’aller jusqu’au bout de moi-même dans cette campagne.
Pour vous, pour cette espérance que je sens en vous, pour les Etats-Unis d’Amérique, pour la patrie que nous aimons, pour ce pays dont nous sommes fiers, pour lequel tant d’hommes se sont battus et se battent encore actuellement en Iraq et en Afghanistan, mais aussi pour lequel tant d’hommes ont travaillé, pour lequel tant d’hommes ont créé, pour ce pays que nous voulons transmettre à nos enfants plus beau que nous l’avons reçu de nos parents, je suis prêt à relever tous les défis.

Je ne me laisserai pas détourner de mon objectif. Aucun mensonge, aucune calomnie ne me fera hésiter, encore moins reculer.
Les adeptes des basses manoeuvres en seront pour leurs frais. Je ne me laisserai pas entraîner dans le marécage où ils rêvent d’attirer toute la campagne parce qu’ils n’ont pas d’idée, pas d’argument, parce qu’ils préfèrent salir que débattre, parce que ne sachant comment convaincre ils préfèrent discréditer.
Je sais ce qu’ils valent. Je sais jusqu’où ils peuvent aller. Je sais qu’ils ne reculent devant rien.

Mais rien ni personne ne me découragera.
Rien ni personne ne me fera renoncer.
J’ai une haute idée de la fonction présidentielle, de la hauteur de vue et de la grandeur morale qu’elle exige. Cette exigence je me suis efforcé de me l’imposer à moi-même depuis le début de cette campagne. Rien ni personne ne me détournera de cette ligne de conduite. Je continuerai de dire aux Américains ce que je souhaite pour les États-Unis.
Je continuerai à parler à leur intelligence et à leur coeur.
Je continuerai à leur parler de l’avenir de notre Pays et de l’avenir de leurs enfants.
Je continuerai à essayer d’élever le débat, et croyait-moi, avec certain de mes adversaires, ce n’est pas facile tout les jours !
Pour moi, ce que je viens de vous citer, c’est ma conception de la politique.
C’est ma conception du comportement que l’on doit avoir lorsque l’on est candidat à la Présidence de la première puissance mondiale. C’est l’idée que je me fais de la dignité de la fonction présidentielle. Cette idée, je sais que nous la partageons. Je sais que je peux compter sur vous. Je sais que dans le combat pour la dignité et la morale en politique je vous trouverai toujours à mes côtés.
Ensemble, nous redonnerons au débat politique la hauteur d’où il ne devrait jamais descendre. Nous donnerons à cette campagne la hauteur de vue dont elle a besoin pour que les Américains puissent se décider en toute connaissance de cause.

Je vous remercie encore, d’être si nombreux ce soir pour témoigner que les États-Unis ce n’est pas fini, que les Etats-Unis veulent continuer de vivrent, que notre Nation continue de vivre dans le coeur d’une multitude d’Américain qui, comme vous tous, espèrent encore en elle, croient en ses valeurs. Je veux parler des États-Unis parce que je suis candidat à la présidence des Etats-Unis d’Amérique.

Les États-Unis c’est vous, c’est chacun d’entre nous avec son histoire, avec sa mémoire, avec son expérience de la vie, avec ses rêves.
Les Etats-Unis c’est un destin commun fait d’une multitude de destinées individuelles.
C’est une multitude de petites patries qui forment ensemble une grande patrie.
Ce sont des États qui se sont compris et qui se sont aimés.
Aujourd’hui, je suis venu voir un de ces États, l’Iowa et je suis très heureux d’être là ce soir.

L’heure du choix approche. Ce choix, tous les Américains le sentent bien, sera décisif pour chacun d’entre nous, décisif pour notre avenir et pour celui de nos enfants, décisif pour les Etats-Unis d’Amérique.

Pour éclairer ce choix, je dois expliquer mon projet pour l’Amérique de demain, tout d’abord pour ce qui est du code fiscal qui est un labyrinthe qui impose un énorme et inutile fardeau à nos concitoyens et employeurs. Je maintiendrais des impôts bas et je simplifierais le code fiscal, cela pourra accroître l'économie et donc augmenter notre compétitivité.

Les réductions d'impôt de 1 700 milliards de dollars déjà accordées deviendront désormais permanentes.
Les contribuables dont le revenu est supérieur à 200 000 dollars bénéficieront plus de réduction d'impôt.

Pour ce qui des créations d'emploi, je créerais de nouveaux avantages fiscaux qui encourageront la croissance des entreprises.

Je tiens au bonheur de tout les Américains, mais aussi à leur santé, c’est pourquoi, des crédits d'impôt faciliteront l'accès à l'assurance privée aux 40 millions d'Américains toujours non couverts. L'augmentation des primes sera contrôlée par des mesures limitant les recours légaux contre les médecins et les hôpitaux. Tout travailleur pourra cotiser à un régime individuel d'épargne-santé plutôt que de participer au régime de son employeur.
Moi, je pense qu’il y a deux catégories de responsables politiques : ceux qui se sentent une obligation de résultat et ceux qui s’estiment quittes, quel que soit le résultat, dès lors qu’ils ont essayé.
Ce que je propose au peuple Américain c’est un engagement de résultat.
Ce que je propose au peuple Américain c’est de remettre la morale de l’engagement au coeur de la politique.
Ce que je propose au peuple Américain c’est une certaine idée de l’Etat, de l’Etat qui a plus d’exigences vis-à-vis de lui-même que vis-à-vis des autres, de l’Etat qui n’a que des obligations envers les citoyens.
Je n’accepte pas l’idée que l’Etat ne peut plus rien faire. Je n’accepte pas l’idée d’un Etat qui s’excuse de vouloir agir.

Ensemble, nous referons l’Etat.
Ensemble nous rendrons à l’Etat sa dignité, son autorité, sa volonté.
Ensemble nous rendrons au Pays son unité.
Ensemble nous referons les Etats-Unis d’Amérique.
Ensemble nous rendrons aux États-Unis sa grandeur.

Que Dieu vous bénisse tous, et que Dieu bénisse les Etats-Unis d’Amérique !